Tu as vieilli, ma Mère, et quand je vois tes rides,
Ton dos courbé, tes bras amaigris, ta pâleur,
Je sens monter du fond de ma poitrine aride
Jusqu’à mes tristes yeux une averse de pleurs.
La noblesse des traits usés affirme encore
Que tu es belle en ton printemps, et ton regard
Atteste une vertu que notre époque ignore,
Quelque chose dont l’or ne peut acheter l’art.