Au bas de la route inclinée,
Où se croisent quatre chemins,
Comme un grand fantôme sans mains
Se dresse une croix surannée.
Mais la farouche abandonnée
Brave encor bien des lendemains,
Au bas de la route inclinée
Où se croisent quatre chemins.
Et la croix manchote et minée,
De l’âge des vieux parchemins,
Épouvante les yeux humains
Comme une potence damnée,
Au bas de la route inclinée.