La porchère va remplir l’auge
De son mouillé d’eau de vaisselle.
Les deux bras nus jusqu’à l’aisselle,
Elle va, vient, court et patauge.
— L’air est plein d’une odeur de sauge.
La lumière partout ruisselle.
La porchère va remplir l’auge
De son mouillé d’eau de vaisselle.
Et ma foi ! mon désir se jauge
Aux charmes de la jouvencelle :
Je suis fou de cette pucelle.
— Allons ! verrats, quittez la bauge !
La porchère va remplir l’auge.