Jean Aicard


Toujours pour lui

Roses de mai, c'est dans les pleurs,
Dans le deuil et dans les douleurs,
Dans les heures, hélas, cruelles !
Que vous nous paraissez plus belles.

Les cœurs sanglants, les pauvres cœurs
Se retrouvent dans vos couleurs.
Au seuil des portes éternelles,
Vous êtes sœurs des immortelles.

En ce mystique mois de mai,
Parlez-nous du poète aimé,
Dans ce jardin, sur la terrasse.

Glorifiez notre cher mort,
Aujourd'hui, redites encor
Tout notre amour, par votre grâce.
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