Mon cœur est un Corylopsis du Japon. Rose
Et pailleté d’or fauve, — à l’instar des serpents,
Sa rancœur détergeant un relent de Chlorose,
Fait, dans l’Éther baveux, bramer les Ægypans.
Mon âme Vespérale erre et tintinnabule,
Par delà le cuivré des grands envoûtements ;
Comme un crotale, pris aux lacs du Vestibule,
Ses ululements fous poignent les Nécromans.
Les Encres, les Carmins, flèches, vrillent la cible,
Qu’importe si je suis le Damné qui jouit ?
Car un Pétunia me fait immarcessible.
Lys ! Digitale ! Orchis ! Moutarde de Louit !