La Vie atroce a pris mon cœur dans son étau,
La Vie aigre sonne un tocsin dans mon oreille,
La Vie infâme a mis ses poux dans mon manteau.
Je suis comme un raisin plâtré sous une treille,
Comme un quine égaré par l’affre du Loto.
Comme un Pape très blanc et très doux qui sommeille.
Désespérance morne au seuil du Lys Hymen !
Nimbé d’Encens impur j’agonise et je fume.
Ô l’Induration lente du Cyclamen !
Ô les Morsures dans l’Alcôve qui s’allume !
Ô les Ostensoirs dans la Basilique ! Amen !