Céleste et doux regard fait de gaze et de flamme,
Étoile du bleu soir,
Je t’aime ! Ta clarté parfume ma jeune âme,
Et je pleure, à te voir.
Souvent, sous les palmiers qui courbent sur la lame
Leur feuillage plus noir,
Plein d’un mal incessant, pensant au monde infâme,
Triste, je viens m’asseoir.
Mais, quand la brune nuit abaisse ses deux ailes,
Mais, lorsque ton œil d’or aux voûtes éternelles
S’entr’ouvre avec amour,
Mon cœur est inondé d’ivresses solennelles,
Et voudrait, sans retour,
Mourir en un baiser sur tes roses prunelles !