Doux ange, au doux nom de Marie,
Dont chaque parole fleurie
Me rend le cœur harmonieux,
Sais-tu qu’à mon âme ravie
Un seul rayon de tes beaux yeux,
Rayon d’espoir, ouvre les cieux ?
Mon existence frêle et sombre
Est attachée à ta jeune ombre
Et reflète tes jours joyeux...
Oh ! sais-tu qu’à mes vœux sans nombre
Un seul rayon de tes beaux yeux,
Rayon d’espoir, ouvre les cieux ?...
Ah ! quand viendra l’heure d’ivresse
Où, souriant à ma tendresse,
Et penchant son front gracieux
Comme un parfum sur ma tristesse,
Diras : « Ce rayon de mes yeux
T’appartient ; il t’ouvre les cieux ! »