La mère et l’enfant, éternel objet
De tout philosophe et de tout artiste !
Chasser ta pensée ou féroce ou triste,
Sans la mère et sans l’enfant, qui le fait ?
Un chapeau trop grand, un verre de lait,
C’est l’enfant content. Et la mère insiste
Pour le faire boire. Oh ! la grâce existe
Au milieu du crime, au milieu du laid.
Le ton rouge et frais des mignonnes lèvres
Nous font oublier nos malsaines fièvres.
Oh ! les petits mots qu’on ne comprend pas.
La mère, charmante, hésite à sourire,
Elle sait l’amour qu’on ne peut pas dire
Tenant doucement son fils dans ses bras.