Dans ces cycles, si grands que l’âme s’en effraie,
L’impulsion première en mouvement voulue
S’exerce. Mais plus loin la Loi ne règne plus:
La nébuleuse est, comme au hasard, déchirée.
Le monde contingent où notre âme se fraie
Péniblement la roule au pays des élus,
Comme au delà du ciel en tourbillons velus
S’agite discordant dans la valse sacrée.
Et puis en pénétrant dans le cycle suivant
Monde que n’atteint pas la loupe du savant,
Toute puissante on voit régner la Loi première.
Et sous le front qu’en vain bat la grêle et le vent
Les mondes de l’idée échangeant leur lumière
Tournent équilibrés dans un rythme vivant.