Je suis inutile et je suis nuisible ;
Ma peau a les tons qu’il faut pour la cible.
Valets au pouvoir public attachés,
Tirez, tirez donc, honnêtes archers !
La première flèche a blessé mon ventre,
La seconde avec férocité m’entre
Dans la gorge, aussi mon sang précieux
Jaillit, rouge clair, au regard des cieux.
Je meurs et là-haut sont dans les platanes
Des oiseaux charmeurs. En bas de bons ânes
Mêlés à des ours, brutes qu’il ne faut
Jamais occuper des choses d’en haut