La maîtresse du soldat
C’est la mort.
Pour qu’il lui soit infidèle
Venez femmes.
Entourez de vos blancs
Le drap dur
Qui l’habille en couleurs franches
Pour se battre.
Baisez sa bouche et ses yeux
Mais en vain ;
Il oubliera vos caresses
Car il pense
Que sa maîtresse à jamais
C’est la mort.