Un Canadien errant,
Banni de ses foyers, (bis)
Parcourait en pleurant
Des pays étrangers. (bis)
Un jour, triste et pensif,
Assis au bord des flots, (bis)
Au courant fugitif
Il adressa ces mots : (bis)
« Si tu vois mon pays,
Mon pays malheureux, (bis)
Va, dis à mes amis
Que je me souviens d'eux. (bis)
Ô jours si pleins d'appas
Vous êtes disparus... (bis)
Et ma patrie, hélas!
Je ne la verrai plus! (bis)
Non, mais en expirant,
Ô mon cher Canada! (bis)
Mon regard languissant
Vers toi se portera... » (bis)